L'éolien industriel : une imposture intellectuelle

Publié le par pa.legoutiere

Qu’on se le dise, et qu’on le répète : les éoliennes ne servent absolument à rien sur le plan de la protection de l’environnement, bien au contraire. De plus, elles constituent une manne financière invraisemblable pour ceux qui les exploitent, voire pour ceux qui les hébergent. Un système pervers qu’il faut démonter pas à pas…

La raréfaction des énergies fossiles (pétrole, charbon…) et la lutte contre le réchauffement climatique ont conduit les gouvernements européens –et donc la France- à renforcer considérablement la part des « énergies renouvelables » dans la consommation d’énergie en général et dans la production d’électricité en particulier.
Pour y parvenir, il existe différentes pistes. Parmi celles-ci, le recours aux éoliennes est très souvent mis en avant, parce que ces machines permettent de produire de belles images, et que le recours à l’énergie produite par le vent évoque une certaine forme de pureté. Autrement, dit, il s’agirait de l’énergie propre » par excellence. Il n’en est rien.
Il faut en effet observer comment s’organise la production d’électricité à partir des éoliennes. Pour résumer, lorsque le vent tourne, les éoliennes produisent du courant qui est injecté sur le réseau général de transport d’électricité. Mais les éoliennes ne fonctionnent en pas tout le temps. En effet, il arrive que le vent souffle trop fort, ou pas assez pour que les machines tournent, ou encore que les machines soient en panne.
Or, quand les éoliennes s’arrêtent, il est nécessaire pour la sécurité du réseau d’y injecter la quantité d’électricité que les machines ne produisent plus. Et donc de mettre en marche un mode de production d’électricité capable de réagir à l’échelle de temps de la chute du vent, soit de l’ordre de la demi-heure. Le gros souci, c’est qu’une seule forme de production d’électricité offre cette réactivité : les centrales thermiques classiques. Car une tranche centrale nucléaire met beaucoup plus de temps à démarrer (et encore plus à s’éteindre) et que la production d’hydroélectricité est réservée à d’autres usages. Ces centrales thermiques fonctionnent au gaz, ou, pire au charbon ou au fuel. Pour simplifier, une centrale électrique à gaz fonctionne un peu comme un chauffe-eau ou une chaudière individuelle : en permanence, une veilleuse entretient la machine, et il n’y a qu’à ouvrir le robinet pour enclencher la combustion. Mais ces centrales sont directement émettrices de gaz à effet de serre ! En conséquence, quand il n’y a plus de vent, on allume des centrales thermiques, directement productrices de CO2. Autrement dit, plus on implante d’éoliennes, plus on consomme de gaz, de fuel ou de charbon et plus on émet de gaz à effet de serre !
Et ce n’est là que l’une des nombreuses aberrations du système !

Publié dans L'Environnement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
<br /> Et c'est pour ça que le preier promoteur éolien du département est Gaz de France - Suez à travers ses nombreuses filiales comme Maia Eolis.<br /> Plus d'éoliennes = Plus de centrales à gaz<br /> et qu'importe qu'il n'y ait pas de vent. Moins il y en a, plus GDF vendra de gaz.<br /> Drole de conception de l'écologie.<br /> <br /> <br />
Répondre